Le smartphone est l’objet « moderne » par excellence.
Comme l’ensemble du monde de l’informatique miniaturisée, il est bourré de hautes technologies qui utilisent des terres rares comme le Néodyme ou de métaux rares comme le Cobalt ou le Lithium. Les Smartphones peuvent utiliser jusqu’à 55 métaux différents là ou un téléphone filaire en utilisait 12.
Le coût écologique de l’extraction et du raffinement de ces métaux et terres est pourtant immense.
Mais ces objets sympathiques qui nous apparaissent propres et modernes, qui nous propulsent dans le monde virtuel, sont à l’origine d’une pollution bien réelle.
Les acides et l’eau utilisés pour extraire et raffiner finissent avec les poussières de ces métaux dans la nappe phréatique. Étant bio-accumulables, ils sont stockés dans l’organisme des animaux et des cultures et finissent par polluer l’ensemble de la chaine alimentaire dont l’homme est l’un des éléments.
Alors que dans les années 80/90, la France raffinait 50% des métaux rares, la mondialisation en recherche de coûts bas a délocalisé sur des pays à bas coûts, utilisant une main d’œuvre moins chère, mais surtout avec des normes environnementales bien moins coûteuses.
Ainsi, en Mongolie intérieure et ailleurs sont apparus des "villages du cancer".
La recherche de coût bas est également un coup bas donné à la planète et une perte des droits pour les salariés disposant de droits sociaux.
C’est le thème de l’émission de France Culture :